L’API-IPA a organisé une assemblée générale extraordinaire le mardi 24 septembre pour membres et non-membres pour discuter les attentes, les souhaits et les suggestions des correspondents pour la nouvelle équipe de communication de la Commission Von der Leyen. L’API-IPA va maintenant demander une réunion avec la nouvelle direction du service des porte-parole (SPP) afin d’en discuter et d’établir de bonnes relations de travail. Vous trouverez ci-dessous un résumé des problèmes soulevés.
– Organisation du SPP: la structure actuelle, composée d’un porte-parole responsable de plusieurs commissaires, s’est révélée peu pratique pour les journalistes. L’information est devenue fragmentée, il y a moins de connaissances approfondies et il est souvent difficile de savoir qui est responsable de quoi. Il est généralement exprimé le souhait de revenir à l’ancienne structure, qui a fait ses preuves au fil des ans, chaque commissaire étant doté d’un porte-parole/équipe de communication spécialisé et dédié. De plus, la répartition actuelle des rôles entre les porte-parole et les cabinet communication advisers n’est pas claire et n’a pas été très utile pour les journalistes.
– Qualité de l’information: le Midday briefing est devenu de moins en moins pertinent parce qu’il est difficile d’obtenir des réponses appropriées. Il ne devrait pas être aboli, mais amélioré. Les informations factuelles sur les travaux de la Commission doivent prévaloir sur les tendances politiques. Toutes les questions méritent une réponse, même si elles sont répétitives et que le sujet a déjà été discuté dans la salle de presse. Nous nous attendons à ce que les porte-parole ne se réfèrent pas à d’anciennes déclarations pour éviter d’avoir à répondre à nouveau. Le refus de répondre aux questions du type ‘if’ est frustrant pour les journalistes, notamment en ce qui concerne le droit et les réglementations de l’UE. Dans les cas politiquement sensibles, le SPP peut et devrait avoir recours au mode « off-the-record/background ». Les collègues ont également demandé aux porte-parole de traiter les journalistes avec respect.
– Briefings: le système actuel de briefings techniques est largement apprécié, mais il est grandement nécessaire d’organiser plus de briefingsbackground/off-the-record, en particulier sur des questions politiquement sensibles. Il a été proposé de rétablir l’ancienne coutume consistant à utiliser le « bouton rouge » – désactiver temporairement EbS – qui est tombé en désuétude. Nous souhaiterions également que les porte-parole, à la demande des journalistes, restent disponibles dans la salle de presse pour des questions-réponses ‘off-the-record’ après le Midday. Nous souhaiterions vivement que le chef du SPP soit régulièrement (par exemple une fois par mois) disponible pour une réunion off-the-record à l’intention de tous dans la salle de presse, afin de débattre des questions actuelles à l’ordre du jour de la Commission.
– Disponibilité de l’information: les documents de presse sur des sujets sur lesquels des commissaires ou des fonctionnairs donnent des conférences de presse ou des briefings techniques devraient être disponibles à temps pour les journalistes avant ces événements, le cas échéant sous embargo. La pratique consistant à distribuer des documents seulement quelques minutes avant ou souvent même lors de conférences de presse empêche de poser des questions bien informés. Les journalistes se plaignent également d’être parfois bombardés de documents de presse sur trois ou quatre sujets principaux le même jour, ce qui rend leur travail très difficile.
– Égalité de traitement: inviter des groupes de journalistes sélectionnés pour des briefings informels avec des commissaires devrait en principe se faire de manière non discriminatoire, les médias de tous types et de toutes origines ayant la possibilité d’assister régulièrement. Les pigistes ont le sentiment d’être laissés pour compte. Nous proposons que les briefings off-the-record à Strasbourg soient en principe ouvertes à tous les correspondants basés et accredités à Bruxelles. Quand, lors de réunions informelles, des informations on-the-record sont fournies, ilsdoivent être immédiatement communiquées à tous les correspondants – conformément à l’accord SPP-API.
– Langue: le bilinguisme (E/F) devrait être la norme. Les questions posées en français doivent recevoir une réponse en français. Le matériel de presse doit être disponible au moins en anglais et en français, à temps et en même temps.
– Médias audiovisuels: des collègues des médias audiovisuels souhaiteraient que les porte-parole soient, comme c’était le cas auparavant, plus disponibles pour des commentaires enregistrés après les briefings de midi. Il est actuellement de plus en plus difficile d’obtenir des extraits sonores utilisables. Les médias audiovisuels ne peuvent souvent pas utiliser les déclarations du podium, également parce que les SPschangent souvent de langue tout en répondant à une question. L’existence de EbS ne peut jamais servir d’excuse pour ne pas être disponible pour la presse (AV).
– La présidente VDL: les journalistes demandent que la présidente Von der Leyen apparaisse régulièrement dans la salle de presse. À cet égard, les collègues ont bien acceuilli sa première conférence de presse le 10 septembre et à sa volonté de rencontrer la presse accréditée fréquemment, en public ou non.
– Les journalistes aimeraient avoir la possibilité – de nouveau – de parler directement sur des affaires techniques avec des directeurs ou des directeurs-généraux, comme cela se faisait dans le passé, mais cela n’est actuellement pas permis.
– Il est proposé d’utiliser la technologie pour rendre les briefings techniques/background accessibles en ligne pour les correspondants accrédités ne pouvant pas assister (protégés par mot de passe).
– Topnews nous manque toujours beaucoup, tout comme le quotidien Press Review.
– Les journalistes préfèrent que l’agenda de la Commission soit disponible dès vendredi; il peut ensuite toujours être mis à jour après la réunion de chefs de cabinet de lundi.
– Les contrôles de sécurité des journalistes accrédités à l’entrée du Berlaymont restent une nuisance majeure. Nous demandons d’en reparler avec le service de sécurité et demandent d’être informé immédiatement avant toute modification du procédure.