C’est avec une grande tristesse que l’ API a appris le décès, le 20 juin, d’Ugo Piccione, ancien président de l’API-IPA et correspondant bruxellois bien connu des années 60 jusque dans les années 80.
Ugo Piccione est né à Palerme en 1928. À la fin des années 60, il est venu à Bruxelles pour la première fois en tant que correspondant pour le journal financier italien Il Sole 24 Ore. En 1975, il est devenu un des premiers membres de l’API. En 1979, il devient le deuxième président de notre association, en tant que successeur d’Henri Schavoir. En 1983, il a quitté la Belgique, seul toi de retour en 1986 en tant que correspondant de «La Repubblica».
Piccione était un journaliste européen très respecté. Il était alors considéré comme l’un des correspondants italiens les plus importants à Bruxelles, aux côtés d’autres éminents collègues d’outre-Alpes, tels qu’Emmanuele Gazzo, Ferdinando Riccardi, Francesco Mattioli, Antonio Foresi, Franco Papitto et Giampiero Gramaglia.
Ugo Piccione était un Européen convaincu avec une énorme connaissance du projet européen, avec presque toujours le sourire aux lèvres. Arturo Spinelli, l’un des pères fondateurs de l’UE, puis membre de la Commission européenne et du Parlement européen, l’a un jour qualifié de «l’un des meilleurs journalistes économiques dans le domaine de la Commission européenne». Ugo Piccione a également écrit un livre faisant autorité sur l’influence des États-Unis et du Japon sur l’économie européenne.
Marc Paoloni, qui lui a succédé à la présidence de l’API en 1983, écrit maintenant:
«Ugo Piccione demeurera dans notre mémoire une figure marquante du journalisme italien et européen par sa plume, sa rigueur et sa profondeur. Pour tous ceux qui l’ont connu, le souvenir d’Ugo sera celui d’un homme d’une grande chaleur humaine et d’un sens immense de l’amitié; derrière un abord d’une grande réserve et qui aurait pu e faire paraître distant, derrière de grands yeux bleu, qui cachaient mal le plus souvent d’être plus malicieux qu’intimidant, Ugo était animé d’une grande intelligence, vive et curieuse, faisant de lui un personnage qui ne laissait personne indifférent et nouait des liens solides parmi ses collègues et ses connaissances, malgré ou plutôt sans doute en raison d’une intransigeance sur toute chose qu’il s’appliquait avec rigueur à lui-même dans son travail comme dans sa vie courante. Nous pensons à Elsa et à Patrick auxquels il portait une immense affection et leur présentons toutes nos plus amicales condoléances.»
Ugo Piccione a récemment vécu à Montpellier, en France, où il est décédé le 20 juin.