Mikel Aguirre avait choisi une devise qui lui collait à la peau: «Je vais et je reviens et vice-versa.» Malheureusement, cette fois-ci il ne reviendra plus. Mikel nous à quitté vendredi dernier à l´âge de 63 ans. Les collègues journalistes à Bruxelles et en particulier, l´Association de la Presse Internationale garderont toujours un excellent souvenir d´un journaliste méticuleux et d´une personnalité attachante. Nos pensées vont vers ses proches, sa famille et ses nombreux amis.
Même au sein du Conseil de l´API Mikel, grandi en Belgique, mais toujours fier de ses racines basques, avait agit selon sa devise. En 1993, quelques années après son arrivée en salle de presse à Bruxelles, Mikel, qui travaillait à l´époque comme correspondant pour une station de télévision basque, intègre le conseil de l´API, comme représentant de la presse audiovisuelle. Il faisait avec Teresa Carreras, Ignacio Martinez, Juan-Carlos Gonzalez ainsi que Fernando Pescador partie de la «grande cuvée espagnole» au sein du conseil de l´API de ces années.
Lors du débat passionnel au sein de l´API en 1993/94 sur le passage au régime bilingue français-anglais en salle de presse de la Commission Européenne, Mikel choisit une ligne apaisante, conforme à son caractère. Il déclare, que, au nom du groupe audisivuel, Il ne peut pas prendre position, mais qu´il ne s´opposera pas au bilinguisme – solution prônée par une large majorité du Conseil de l´API.
Un peu plus tard, Mikel quittera le Conseil pour y revenir en 2001 en tant que vice-président. En 2002 il demande de ne pas renouveler son mandat «par suite de son départ éventuel de Bruxelles».Suivront des longues années de «navette» entre les services de la Commission et le monde du journalisme. Pendant toute cette période il gardera des liens amicaux des deux côtés de cette barrière, dans ce cas, tout à fait invisible.
Récemment, Mikel avait travaillé pour le service «Media Monitoring» de la Commission Européenne. Il était heureux, plein de projets, quand il nous a quittés.